Editorial

Pour sa 22eme édition, le BJIFF revient avec une sélection de films forts et originaux venus d’Israël, de France, d’Ukraine, des Pays-Bas et des États-Unis.
Cette édition sera placée sous le signe des rencontres puisque nous aurons le plaisir de recevoir de nombreux invités comme vous le découvrirez au fil de ces pages.

En ouverture du festival, vous découvrirez le dernier film du réalisateur israélien Ofir Raul Graizer. Après le succès de The Cakemaker, projeté lors du BJIFF 2018, Graizer nous revient avec America, un drame fort et d’une très grande beauté visuelle porté par une distribution magnifique, notamment Oshrat Ingadashet, lauréate du prix de la meilleure actrice lors du Jerusalem Film Festival 2022.

Vous pourrez également découvrir dans le cadre prestigieux de Bozar, le film Hallelujah : Les mots de Leonard Cohen. Ce documentaire retrace la vie de l’icône canadienne au travers du prisme de l’une de ses chansons les plus célèbres, Hallelujah. La projection sera suivie d’une discussion avec des invités autour de l’œuvre de Leonard Cohen.

Avec Karaoke, nous vous proposons une comédie israélienne douce-amère au scénario parfaitement ciselé et au casting impeccable (les deux acteurs principaux ayant tous deux obtenus le prix d’interprétation lors des derniers Ophirs du cinéma israélien). Pour son premier long-métrage, Moshe Rosenthal a rencontré un succès fulgurant à travers le monde et a été nommé et primé dans de nombreux festivals. Il nous fera l’honneur d’être présent lors de la projection.

Les amateurs de Yiddish seront comblés par le film Shttl, une fiction magnifique tournée en noir et blanc et en langue yiddish, qui se déroule en 1941 à la frontière soviético-polonaise. Ady Walter, le réalisateur, viendra nous parler du processus de création d’un tel film ainsi que des défis qu’il a eu à relever.

Enfin, la séance de clôture sera consacrée à Babi Yar : Context. Dans ce film documentaire primé au Festival de Cannes, Sergeï Loznitsa revient sur le drame de Babi Yar et nous offre, grâce à son art du montage, une réflexion complexe sur la force des images et leur utilisation notamment à des fins politiques. Nous aurons l’honneur de pouvoir converser avec le réalisateur ukrainien à l’issue de la séance.

Cette édition du BJIFF nous permet de vous offrir une nouvelle fois un programme riche et varié. Alors n’hésitez pas et rejoignez-nous pour de grands moments de culture et de partage.
Bon festival.

Samuel Kujas, directeur d’IMAJ

 

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