Jury courts-métrages 2016

  • Inbal Yalon

    Détentrice d’un Master en langues et littératures étrangères à l’ULB, Inbal Yalon suit une formation de comédienne à l’Insas à Bruxelles et au Conservatoire d’Art Dramatique de Liège. Elle se perfectionne au Gitis de Moscou et à la Felix Mendelsohnn Hochschule fur Muzik und Theater de Leipzig. Elle suit plusieurs stages de la technique Michael Chekhov. Elle est amenée à travailler avec les auteurs, metteurs en scène et performeurs renommés. Elle est en charge de la formation en jeu d’acteurs pour les danseurs de la Compagnie Maguy Marin depuis 2015. On peut la voir au cinéma dans des courts et long métrages de fiction et documentaires de Boris Lehman et Sam Gabarski entres autres. Elle est metteur en scène et enseigne la méthode Chekhov à des acteurs, performeurs, danseurs, cinéastes ainsi qu’à des animateurs socio-culturels. Elle écrit, met en scène et interprète « L’histoire ludique et détaillée du clitoris », conférence gesticulée qui est jouée en France et en Belgique depuis 2014.
  • Alon Knoll

    Passionné de théatre, d’impro et de cinéma, après des années d’expériences à divers postes sur un set, il se lance dans une carrière d’indépendant dans le milieu audiovisuel,  et fonde en 2005 la société de production de films Take Five. En 2011 l’équipe se renforce par la venue de Gregory Zalcman. Dans son sillage Take Five se lance dans le Tax Shelter et crée Take Five Invest. Plusieurs court métrages, long métrages et documentaires remarqués sont à l’actif de Take Five.

  • David Hainaut

    Né en 1980 et journaliste depuis 2006, il a fait ses débuts chez Cinenews avant de se spécialiser principalement dans la couverture de tournages (pour Be TV, Cinergie, Le Soir, Moustique, La Tribune de Bruxelles…). Président de l’Union de la Presse Cinématographique depuis 2012, il a initié la même année le Prix de la Critique, codécerné aujourd’hui avec l’UCC dans 14 festivals en Belgique. Régulièrement juré de festivals, il est depuis 2015 rédacteur en chef de la revue « Cinéma Belge » et est par ailleurs membre du comité de sélection des courts-métrages pour le portail Wallonie-Bruxelles Images.

  • Léa Lando

    Auteur pour différents programmes TV et radio d’humour, Léa Lando a collaboré avec des artistes tels que Elie Semoun, Anne Roumanoff ou encore Claudia Tagbo. Également humoriste, elle a écrit et interprété son One woman show « Elle tue » pendant 3 ans au théâtre des Mathurins à Paris. Certains lui ont attribué le style de l’humour juif new yorkais. Et selon le magazine « L’Arche », Léa Lando a une apparence douce et réservée, maquillant une audace et une finesse d’esprit au trash souligné ». Elle nous fait le plaisir de venir tout spécialement de France pour le festival.
  • François Marache

    François est diplômé de l’INSAS et a quelques courts métrages à son actif comme « NANA!AGAIN » et « BAS/NANA/SPLIT ». Il crée en 2005 le festival Courts Mais Trash, qui est un melting pot incroyablement original et diversifié ; et l’organise depuis. Le festival bruxellois est spécialisé dans le format court et indépendant.

  • David Tomaszewski

    David est un réalisateur et un artiste numérique français d’origine polonaise. Passionné, il reçoit à 16 ans son premier prix Georges Lucas à la Star Wars Fan Films Awards. Il réalise des court-métrages, de nombreux clips de musique et est notamment connu pour avoir collaboré avec le rappeur Orelsan. En 2015, une vidéo qu’il a réalisée à Brooklyn a été exposée lors de l’événement Brooklyn amusement Park.s.

Programme 2016

Prix 2016

Prix du film Georges Schneck

Le prix Georges Schnek, d’une valeur de 1000 €, est décerné par le jury Longs-métrages à un film non distribué en Belgique. Ce prix a été nommé en hommage au président fondateur d’IMAJ et est attribué au réalisateur du film. 

Le Prix a été remis au réalisateur Nir Bergman pour son film YONA qui narre la vie de la poétesse Yona Wallach. Toutes nos félicitations.

Prix BETV

Le prix BeTV est décerné à un film du festival du BJIFF par Philippe Logie, directeur des acquisitions chez BeTV. Le film gagnant sera diffusé sur la chaîne durant l’année.

Le Prix BeTV  à été remis à John Goldschmidt pour sa comédie DOUGH. Ce film sera diffusé plusieurs fois sur la chaîne BeTV durant l’année 2016.

Prix DU PUBLIC

Le prix du public est attribué par le public du festival au film qui aura reçu le plus d’éloges.

Le  Prix du public et le Prix coup de cœur reviennent à ORANGE PEOPLE de Hanna Azoulay Hasfari. Merci à la réalisatrice de nous avoir fait l’honneur d’être présente pour le festival.

Prix du Court-Métrage

Le prix du meilleur court est décerné par le jury Courts-métrages.

Le jury spécifique courts-métrages a choisi de récompenser le film DEAR GOD de Guy Nattiv et Erez Tadmor.

PRIX spÉcial

Le Prix spécial à été remis à Yoram Ron pour son documentaire sur Emmanuel Lévinas, LE DIEU ABSENT.

Invités 2016

  • Luc Dardenne

    Luc Dardenne

    INVITÉ D’HONNEUR

     

    Dès 1978, il réalisé avec son frère Jean-Pierre, plusieurs documentaires radiophoniques. Inséparable dans la vie professionnelle, les frères Dardenne, choisissent en 1987, de se lancer dans une première fiction, en adaptant la pièce de théâtre de René́ Kalisky, Falsch (1987) au cinéma. Avec leur troisième opus, La Promesse, présenté́ à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes en 1996, le grand public découvre leur cinéma engagé.

    En 1999, leur quatrième long-métrage, Rosetta, drame social qui narre le combat d’une jeune femme pour trouver et conserver un emploi, crée la surprise au festival de Cannes. En effet, leur cinéma qui est bien loin des films avec effets spéciaux et grands acteurs de renommée internationale, reçoit une reconnaissance internationale avec une première Palme d’or.

    La consécration arrive en 2005 avec L’Enfant, les deux frères reçoivent leur seconde Palme d’or et entrent dans le club très fermé des cinéastes plusieurs fois primés à Cannes. En 2008, ils obtiennent le Prix du scénario au festival de Cannes pour Le Silence de Lorna et Le Grand Prix en 2011 pour Le Gamin au vélo. Coutumiers de la Croisette, leur nouveau film, Deux jours, une nuit, est présenté́, en 2014, en sélection officielle au festival de Cannes.

  • Sylvain Biegeleisen

    Né à Anvers, et vivant entre Israël et la Belgique, sylvain est metteur en scène de cinéma, producteur, art thérapeute (zen-production.com). Il chante, écrit, peint et anime des ateliers de cinéma qui permettent aux participants de développer leur créativité, de réaliser en un jour un film qui reflètera leurs idées, émotions et messages. il a été invite en chine a enseigner sa méthode.

    En Israël, il a fondé l’a.s.b.l. lahav qui renforce les jeunes de quartiers périphériques pauvres a l’aide d’ateliers de cinéma. Chaque année plus de 250.000 téléspectateurs voient les films ainsi réalises. L’Unesco a octroyé en 2006 (ciak junior) la médaille des 60 ans de l’organisation a lahav pour son travail de sensibilisation des masses autour de sujet sociaux importants.

    Il a réalisé́ entre autres la dernière carte (2007) et au crépuscule d’une vie (2015), deux documentaires qui mettent en scène la relation avec sa mère, le silence lié à la shoah, et  les thèmes de la vieillesse et de la mort.

  • Mylène Botbol-Baum

    Mylène Botbol-Baum, de nationalité française a fait ses études universitaires notamment aux Etats-Unis et en Israël. Docteur en philosophie, elle a été nommée Professeure à l’Unité́ d’éthique biomédicale, à l’Université́ Catholique de Louvain. Chargée de l’enseignement et de la recherche aux Facultés de Médecine et des Sciences Philosophiques, elle est l’auteure de nombreux articles et parutions qui couvrent des domaines variés, éthique biomédicale, biopolitique, féminisme et maternité, linguistique et littérature….

    Passionnée par toute question philosophique et politique elle est active dans de nombreux domaines: elle est notamment Co-responsable du groupe de recherche HELESI (health, ethics, law and social issues) à l’IRSS (Institut de Recherche Santé et Société́) et Membre du centre de philosophie pratique Europé UCL (Université́ Catholique de Louvain), Bruxelles, Belgique

  • Marilyn Watelet

    Scripte à la RTB, Marilyn a fondé Paradise Films et a été pendant  plus de vingt-cinq ans, la productrice de la plupart des films de Chantal Akerman (Jeanne Dielman, Les Rendez-vous d’Anna, Toute une nuit, Nuit et jour, D’Est, etc.). Elle a également produit Bruxelles-Transit de Sammy Szlingerbaum .Elle a réalisé seule et aussi  avec Simon Zaleski des films engagés.

     

  • Amos Gitaï

    Writer/director Amos Gitai 2002 Toronto Film Festival - "11'09"01 - September 11" Portraits Hotel Inter-Continental Toronto, Ontario Canada September 11, 2002 Photo by Jeff Vespa/WireImage.com To license this image (630404), contact WireImage: +1 212-686-8900 (tel) +1 212-686-8901 (fax) sales@wireimage.com (e-mail) www.wireimage.com (web site)

    Amos Gitaï entame, en 1968, en Israël des études d’architecture qu’il poursuivra plus tard à l’Université́ de Berkeley, aux Etats-Unis. Il est encore étudiant lorsqu’il est mobilisé, en 1973, lors de la Guerre de Kippour et manque de se faire tuer par un tir de missile syrien. Cet événement traumatisant lui inspirera deux films : Kippour, souvenirs de guerre (1997) et Kippour (2000).

    En 1977, il commence à travaillé pour la télévision israélienne. En 1982, le tollé́ provoqué par son documentaire Journal de campagne, tourné pendant la Guerre du Liban, l’oblige à quitter son pays natal. Il s’installe alors à Paris, où il restera dix années de sa vie. De son exil forcé, il puisera son inspiration pour ses films Esther (1985), présenté́ à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, et Berlin Jérusalem (1989). Après l’élection de Yitzhak Rabin comme Premier ministre en 1993, Amos Gitaï rentre en Israël et se montre des plus prolifiques. Il signe de nombreux films et documentaires à connotation politique. Il réalise en 1998 Yom Yom, consacré à sa ville natale Haïfa, puis de Kadosh (1999), centré sur Jérusalem et l’extrémisme religieux. En 2002, Amos Gitaï foule à nouveau les marches du Palais des Festivals pour la sélection en Compétition de Kedma, qui revient sur la création de l’Etat d’Israël.

    À travers Alila (2003), le cinéaste livre la chronique d’une vie dans un immeuble, puis l’année suivante il aborde le thème de la traite des blanches dans Terre promise. Tournant avec une régularité́ exemplaire, le cinéaste parvient également à diriger des stars internationales comme Natalie Portman dans Free Zone (2005) ou Juliette Binoche dans Désengagement (2008). En 2015, il revient avec Le Dernier Jour de Rabin, une fiction autour de l’assassinat de Yitzhak Rabin.

  • YORAM RON

    Yoram Ron

    Professeur à l’Ecole Shenkar et au Collège académique à Jaffa, Yoram Ron signe avec Le Dieu Absent son premier long métrage documentaire. Après avoir étudié́ la philosophie à Paris X (Nanterre) et à l’Université́ Hébraïque de Jérusalem, il entame des études de cinéma à l’Université de Tel-Aviv.

    Il a été́ un des traducteurs en hébreu de «Kafka -pour une littérature mineure» de Deleuze-Guattari, et de «La trace de l’autre» d’Emmanuel Levinas. Il a réalisé́ des vidéos-arts, des films d’entreprises, et des vidéos- clips, ainsi que des courts-métrages indépendants dont If & Only If a reçu le 1er prix dans le cadre des films expérimentaux ainsi que Money le 1er prix pour les films one-shot au Doc-Aviv Galil en 2009.

    Yoram Ron sera membre du jury pour le prix du meilleur long-métrage.

Jury 2016

  • Charlie Dupont

    Charlie Dupont

    PRÉSIDENT DU JURY

    Après des études de droits, Charlie se forme à la scène à la Kleine Académie. Les choses sérieuses commencent avec la création des « Faux contact » en compagnie de son ami Manu Thoreau dont il co-écrit les deux one man show.

    En 2001, il tourne son premier film : Mauvais genre de Francis Girod. C’est la télévision  qui le révèle comme acteur au grand public français avec Seconde chance sur Tf1 et Hard sur Canal +. Avec son ami Philippe Bouscueil, il commet le programme le plus court du monde, qui fait aussi l’objet d’une application smartphone particulièrement populaire.

    Comme réalisateur, on lui doit le court métrage Pierre-Papier-Ciseau et le film  La planète des cons. Essentiellement orienté vers la comédie au cinéma, Il était une fois, une fois, ou Joséphine, il profite du théâtre pour exploiter d’autres couleurs de sa palette, notamment avec la pièce  la tuyauterie  de Philippe Blasband qu’il joue avec sa femme Tania Gabarski.


    JURY COURTS-MÉTRAGES

  • Diana Elbaum

    Diana Elbaum crée à Bruxelles en 1989 sa propre société de production, Entre Chien et Loup, en partenariat avec Sébastien Delloye, qui la rejoint dix ans plus tard. Entre Chien et Loup a produit plus de 30 films, dont, entre autres : Thomas est amoureux, Le Tango des Rashevski, La Raison du plus faible, Daratt, Irina Palm, La Marea, Les Barons, Rapt, Vents de sable, Femmes de rocQuartier Lointain….

    Diana Elbaum est également co-dirigeante de Liaison Cinématographique, société de production basée à Paris. Son travail et sa curiosité l’ont amenée à parcourir le monde à plusieurs reprises, ce qui lui a permis de collaborer avec d’éminents auteurs, réalisateurs et artistes issus de tous les continents. Diana est diplômée de la NYU.

    Entre chien et loup est devenu une société de production de films incontournable dans le monde du cinéma belge et international.

  • Michel Kacenelenbogen

    Comédien et metteur en scène à Bruxelles, il est aussi co-directeur du théâtre Le Public. C’est  en 1985,  que le projet d’ouvrir son propre lieu de spectacle naît. Pour amasser le capital néces-saire, Michel Kacenelenbogen s’improvisera chef d’entreprise et créera une société́ de télé-marketing.

    Dix ans plus tard, avec sa compagne Patricia Ide, il transforme sans subsides une vieille brasserie schaerbeekoise en théâtre. Le théâtre le Public est actuellement un lieu incontournable de la scène belge. La clé́ de cette réussite ? Une con-viction sans faille dans son rêve d’établir un lieu théâtral de création populaire où des œuvres contemporaines côtoient les grands textes du répertoire. Mission accomplie.

  • NADIa Benzekri

    Nadia Benzekri a étudié la philosophie et ensuite la réalisation à l’Insas. Le documentaire Une lumière la nuit. Un portrait de Madeleine Bourdouxhe, est son premier film, un portrait de l’écrivain Madeleine Bourdouxhe, qui est aussi sa grand-mère. Elle a réalisé le court métrage de fiction « Eau-de-vie », autour d’un rituel funéraire et des rencontres qu’il suscite.

    Lors de ses séjours en Algérie, dans sa famille paternelle, elle filme la vie à Constantine, les préparatifs et le déroulement d’une fête de mariage. Elle réalise différentes vidéos, notamment en collaboration avec la compagnie l’Infini théâtre, et liées à la danse contemporaine et à la performance. Elle est aussi scénariste, elle a différents projets en cours d’écriture.

  • JULIETTE goudoT

    Juliette Goudot est une historienne et journaliste française. Née à Paris en 1978, elle vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Après un passage dans l’enseignement, elle écrit et réalise un documentaire historique, Un pilote dans l’histoire. Jacques de Saint Phalle au Normandie-Niémen (52’), diffusé sur la chaîne Histoire en 2010.

    En 2014, elle publie un premier roman aux éditions Aden, La traversée de Tanger. Puis elle collabore à l’écriture du long-métrage La Peur de Damien Odoul (sur la Première guerre mondiale), le film obtient le prix Jean Vigo 2015.

    En parallèle de ses travaux d’écriture Juliette Goudot est critique cinéma pour le magazine hebdomadaire belge Moustique et chroniqueuse cinéma dans l’émission de radio Entrez sans frapper (RTBF). Elle a été chroniqueuse à Arte Belgique pour l’émission Cinquante Degrés Nord et intervient régulièrement pour des présentations de films et débats autour du cinéma, notamment à Bozar.

  •  Ariel Wizman

    Il naît au sein d’une famille juive marocaine. Il a huit ans lorsque sa famille quitte le Maroc à cause du climat antisémite consécutif à la guerre des six jours, pour s’établir en France. À Paris, Ariel entre à l’école normale israélite orientale, dirigée à l’époque par Emmanuel Levinas, où il obtient son baccalauréat A.

    Par la suite il entame des études de philosophie à Montpellier puis à la Sorbonne où il obtient une maitrise. Il commence une carrière de journaliste en 1984. En 1999, il monte sa société́ de production, La Grosse Boule Productions, essentiellement spécialisée dans la création de documentaires audiovisuels, pour lesquels il lui arrive  d’être lui-même reporté. Il a aussi produit quelques émissions de radio pour France Culture et de télé́, comme Tentation 07 pour Canal+.

    Il est également auteur de livres et a tourner dans quelques films et publicités. Actuellement, il est présent dans La Nouvelle Edition de Daphné́ Bürki sur Canal+. Ariel Wizman est aussi, depuis longtemps, très actif comme DJ : il se produit un peu partout en France mais aussi à l’étranger.